Tumultueuse était notre rage qui sommeillait dans la boite de cette Time Capsule ; c’était bien avant le lever du soleil. Et clémente était notre rédemption en gardant toute sa vigueur mystique ; nourricière était notre terre qu’un tas de grenouilles, mortes à l’ère de l’hégire, avait mélangé dans une marmaille accidentelle de pieds, pénis, nombrils, morves et rires. Et comme elle manquait à l’appel leur rage qui sommeillait pourtant sous les dalles maculées de Mezcal de notre Sanctuaire, on s’attelait à couper court à sa temporalité, à son « champ de force invisible » qui exhala, en un éclair, le parfum de Flaubert et de Dickens… Ce parfum loin de la mer rouge marivaudant dans le marécage des esprits, des algorithmes.

Fous et en colère étaient ces lendemains qu’on galérait à réconcilier malgré tout. Une réconciliation qui nous avait fait gamberger quand même quand toutes les histoires à écrire traînaient parmi nos livres, nos cahiers couverts de poussière ; et avaient frôlé la mort lorsque cette étrange machine humanoïde ne jurant que par la Time Capsule les avaient fait prisonnières. Elle émettait des hypothèses lorsque nous dévalions les escaliers en marbre du sanctuaire, des escaliers qui devenaient sombres, pour se perdre tout en haut pendant d’autres nuits blanches dans une obscurité complète.

Et tandis que nous étions en proie à une émotion violente, dans les courants de la lande et les ornières immenses qui ceinturaient le Sanctuaire, il y avait encore des gens bruyants qui jouaient aux cartes sans parvenir à décrire cette drogue nous affligeant ! Alors, pourquoi tant d’affectivité si ce n’était, pour ce « champ de force invisible » qui s’étendait jusqu’aux ruines d’un van inoccupé où Flaubert et Dickens écrivaient leurs mémoires ?

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